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La XXVème heure
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1 mai 2013

Et rester vivant, Jean-Philippe Blondel

blondel

« Depuis, quand on me croise, on compatit. On me touche le coude, on m’effleure le bras, on refoule des larmes, on me dit que c’est bien, que je suis courageux, que ça va aller, hein ? Je ne réponds pas. Je laisse glisser. Je continue d’enchaîner les longueurs dans ma piscine intérieure et je fais attention à ce que le chlore ne rougisse pas mes yeux». Avoir vingt-deux ans – et plus aucune attache. Rouler sur les routes californiennes. Vivre des rêves éveillés et des cauchemars diurnes. Comprendre que l’important, désormais, c’est de continuer coûte que coûte. Et de rester vivant.

"Un voyage peut aider à se reconstruire", souligne Jean-Philippe Blondel dans son dixième opus "Et rester vivant". Une sorte de road-book où l’auteur part avec des amis en Californie après avoir perdu toute sa famille. Ce roman, à la fois plein d’humour et d’émotions se veut autobiographique et raconte l'incroyable auquel l'auteur fut confronté l'année de ses 22 ans. Lorsque quatre ans après avoir perdu sa  mère et son frère dans un accident de voiture, son père décède à son tour, le jeune homme se retrouve totalement seul au monde.

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Face à ces étranges sentiments que sont la solitude et la liberté soudaine et totale, Jean-Philippe Blondel décide de dilapider rapidement l'héritage et, en compagnie de son meilleur ami et de son ex-petite amlie, de parcourir les routes de l'ouest américain. Ils partent ainsi la recherche d'une ville totalement inconnue, Morro Bay. Cité dont parle le chanteur Lloyd Cole dans sa chanson Rich. Une sorte de plongée dans le néant pour un destin qui se croit perdu.

Le trio forme une bien étrange équipée, sorte de Jules et Jim, mais avec une bienveillance mutuelle. Au cours de ce périple sans itinéraire, ils croiseront des personnages qui seront autant de jalons vers la lumière, la cicatrisation, la guérison... la possibilité de rester vivant!

A la fois violent, plein d'humour, de rêves, de désillusions, de peur, d'espoir... Jean-Philippe Blondel, de sa plume acérée, transforme l'errance en un chemin lumineux!

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  • La lecture n'est pas une confusion entre fiction et réalité, une humiliation du réel. Lire n'est pas une activité séparée en concurrence avec la vie. Au contraire! Elle donne forme, saveur, style et même élégance à l'existence...
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