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La XXVème heure
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16 juin 2012

Le prisonnier d'Edimbourg, Robert Louis Stevenson

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Saint-Yves, officier de Napoléon, s'évade de la forteresse d'Edimbourg. Il récupère un héritage colossal pendant sa fuite, échappe à une filière de "passeurs" douteux, revient à Edimbourg et s'introduit dans un bal où sont réunis ses ennemis et poursuivants. Il leur échappe en ballon, est repêché en mer, débarque à Boston, réembarque vers Bordeaux, revient à Paris sous Louis XVIII, trouve l'amour après un dernier appui apporté à l'Empereur à Waterloo. Cest par ce coup de maître placé sous le signe de la poésie, du mystère et de l'aventure que Stevenson prend congé de la littérature et de la vie en 1894....

La collection Bouqins revient sur cet auteur exceptionnel, le créateur de Long John Silver,

Stevensonet lui donne un nouveau souflle, dévoile un autre facette de Stevenson. A travers les deux nouvelles et les quatre romans réunis dans ce volume se déploie un Robert Louis Stevenson (1850-1894) méconnu, dont Borges affirmait qu’il lui avait procuré ses plus grands plaisirs de lecture. Les Gais Lurons et Olalla sont de courts récits qui comptent parmi les joyaux de l’auteur, qui les considérait comme ses « premières réussites » en matière de fiction. Le Trafiquant d’épaves et Le Creux de la vague ont été salués par Jack London comme des chefs-d’oeuvre. Ils mettent en lumière un Stevenson s’éloignant à grands pas du modèle victorien pour entrer avec assurance dans le roman moderne. Hermiston le juge pendeur et Saint-Yves ou le Prisonnier d’Edimbourg– qui était devenu inaccessible au lecteur français, présentent une importance majeure pour la compréhension de son oeuvre. Hermiston nous montre un styliste plus proche de Melville ou de Kafka que des maîtres du récit d’aventures, tandis que Saint-Yves exprime une profonde nostalgie pour son Ecosse natale. Ce recueil se complète enfin d’un précieux document littéraire, resté depuis toujours inédit dans notre langue: le portrait intime de l’écrivain par son beau-fils et collaborateur Lloyd Osbourne.

A découvrir ou redécouvrir à quinze ans, trente ou soixante-dix.... c'est du bonheur, de la grande littérature, de l'aventure... du plaisir!

Pour tout savoir sur ce géant de la littérature anglaise... http://www.robert-louis-stevenson.org/

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  • La lecture n'est pas une confusion entre fiction et réalité, une humiliation du réel. Lire n'est pas une activité séparée en concurrence avec la vie. Au contraire! Elle donne forme, saveur, style et même élégance à l'existence...
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