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La XXVème heure
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3 mai 2014

L'été des Lucioles, Gilles Paris

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Voilà, disons-le: un bonheur! Mais un vrai, un de ceux que l'on garde, que l'on conserve quelque part. Un de ceux qui nous accompagne, qu'on oublie pas, qu'on convoque à l'occasion... Un véritable bonheur donc que ce quatrième roman de Gilles Paris "L'été des Lucioles"; ces petits insectes qui ont pratiquement disparu mais que l'auteur fait danser au cours d'un été du côté de Cap Martin. Humour, tendresse, fantaisie traversent les 220 pages de ce roman qui se déguste avec délices réveillant l'enfant qui est en nous. Le ton est juste. Synchrone. Candide. Simple sans être simpliste. Sincère pas naïf... 

L'histoire? Celle de Victor, un gamin de neuf ans plein de rêves, de projets et de certitudes: c'est parce que François, son père, n'ouvre pas son courrier qui s'amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble ; c'est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu'elles sont heureuses ensemble. Et c'est parce que les adultes n'aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu'il a rencontré son meilleur ami Gaspard. Les vacances au Cap-Martin, cet été-là, seront pour Victor et son copain Gaspard l'occasion de partir à l'aventure sur l'étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte. En guidant les garçons jusqu'aux passages secrets menant aux somptueuses villas, papillons, baronne et jumeaux feront bien plus que leur ouvrir la porte des jardins enchantés.

Si la forme emprunte celle d'un conte, c'est bien un roman millefeuille que nous livre l'auteur d'"Au pays des kangourous" et d'"Autobiographie d'une courgette", explorant les secrets de famille, les non-dits, l'amour, le deuil, la différence, l'enfance, l'innocence, l'insolence, les rêves, les peurs... De sa plume trempée dans la poussière d'étoiles, Gilles Paris réussit à mettre de la légèreté dans la profondeur balayant le pathos au profit de la drôlerie et de la finesse pour définir la détresse. Bref, un régal!

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La XXVème heure
  • La lecture n'est pas une confusion entre fiction et réalité, une humiliation du réel. Lire n'est pas une activité séparée en concurrence avec la vie. Au contraire! Elle donne forme, saveur, style et même élégance à l'existence...
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